À leurs côtés à toutes les étapes

Brianna, 19 ans, peut dire aujourd’hui qu’elle a traversé une grosse tempête. De nature optimiste, elle n’a jamais baissé les bras devant la maladie, ni devant les traitements difficiles. Elle sait qu’elle n’est pas à l’abri d’une nouvelle tourmente. Elle préfère s’attarder au ciel bleu et à l’avenir qui lui sourit.

Cheveux courts sur la tête et sourire timide, Brianna étudie au cégep. Elle souhaite à court terme obtenir son permis de conduire et se trouver un petit boulot. Ça viendra quand la pandémie ne présentera plus une menace. Elle sait attendre.

Faire face et foncer

La vie de Brianna et de sa famille a pris une tournure inattendue en 2018, alors qu’elle présentait des symptômes grippaux. Une radiographie a révélé qu’elle avait une pneumonie, mais aussi une masse cancéreuse logée dans sa cage thoracique. Admise au CHU Sainte-Justine, elle a été opérée sans attendre. Pendant un an, elle a été médicamentée et suivie de près. Elle a toutefois poursuivi sa vie d’adolescente sans trop s’inquiéter.

Août 2019. Le cancer, un neuroblastome, a frappé de nouveau. L’annonce d’une récidive bouleverse tout autant qu’un premier diagnostic, confie sa mère Julia. « C’est toujours un choc. On est dans le néant, on ne sait pas comment réagir, on ne sait plus quelle journée on est. Heureusement, on a été pris en charge rapidement par l’hôpital et par Leucan. »

Cette fois, Brianna a dû subir des traitements de chimiothérapie. « Lors de sa récidive, quand elle a entendu le mot cancer et qu’elle a su qu’elle devait avoir de la chimio, ça a été un gros choc pour elle. Elle a pleuré », raconte sa mère. Brianna a toujours été positive et fonceuse. Rapidement, la jeune femme s’est ressaisie. Elle s’est dit : « C’est ce qui m’arrive en ce moment, je n’ai pas le choix. Je n’ai pas de contrôle, alors on va faire face. » Chaque fois que les médecins lui proposaient une nouvelle option, elle acceptait. « Oui, on va le faire ! »

Du soutien jusqu’à l’école

Leucan a été à leurs côtés à chacune des étapes. « Rapidement, on a été pris en charge par Leucan. On nous a offert la trousse d’accueil, on nous a expliqué tous les services que nous pouvions recevoir. Ça m’a vraiment surprise. On a eu du soutien téléphonique, de la littérature. Les t-shirts adaptés ont été très utiles à Brianna. Ça nous a aidés de savoir qu’on pouvait parler si on avait besoin, qu’on avait du soutien et de l’information. »

La conseillère Chrystelle s’est également déplacée à l’école pour informer les enseignants et les collègues de classe de Brianna. « Ils ont compris la situation et pourquoi elle avait manqué autant de cours. Ils ont eu une meilleure compréhension, plus de compassion et d’empathie. »

Brianna a particulièrement apprécié les séances de massothérapie de Leucan. « C’était surtout pour le bien-être », dit-elle. Ses parents aussi en ont profité. « Avant chaque séance, la massothérapeute nous questionnait, voulait savoir comment on allait, ce qui s’était passé dans la dernière semaine. C’était une forme de support psychosocial. Nous étions vraiment stressés, alors ça aidait beaucoup. »

Comme des montagnes russes

Le neuroblastome touche habituellement les très jeunes enfants. Chez les plus grands, ce type de cancer est moins connu. Aussi, les médecins ont dû ajuster le protocole en raison de l’âge de Brianna. « Le plus difficile a été de ne pas savoir quelle serait la prochaine étape, les prochains traitements… On ne savait pas à quoi s’en tenir d’un rendez-vous à l’autre. Nos émotions étaient comme des montagnes russes. »

Les soucis financiers ont aussi ajouté au stress. Julia a dû prendre un congé. « On ne planifie pas pour ça. Quand ça arrive d’un coup et qu’il faut prendre des décisions rapidement, le stress financier est là. Nous devions manquer beaucoup de journées de travail. Avec la COVID, mon mari a perdu son emploi dans la restauration. L’aide financière de Leucan a été bienvenue. Ça nous a permis de mettre du pain sur la table. »

Julia salue également l’investissement de Leucan dans la recherche. « Leucan est un service vraiment important pour les familles, mais le financement de la recherche l’est tout autant. On le mesure pleinement, puisque le cas de Brianna est rare. Sans la recherche, on ne pourrait avoir de solution. »

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