« Comme il n’y avait pas de traitement possible sur place, je suis restée trop longtemps avec cette tumeur. Et c’est ce qui a rendu ma perte de vision irréversible. Mon corps a fini par lâcher complètement : je ne pouvais plus entendre, plus parler, plus bouger. Puis je suis tombée dans le coma. » – Anoushka
À 13 ans, Anoushka vivait dans un camp de réfugiés au Botswana. Sans accès aux soins, elle a progressivement perdu la vue avant même qu’on découvre la tumeur. Quand le diagnostic est tombé, il était déjà trop tard.
« Les premiers jours après mon réveil ont été les pires de ma vie. J’étais étendue dans un lit d’hôpital dans un autre pays. J’avais des hallucinations… Je ne comprenais plus rien. »
Transportée d’urgence, elle se réveille à Montréal, au CHU Sainte-Justine. Elle apprend qu’elle a maintenant 14 ans. Son anniversaire est passé. Elle a perdu des mois de sa vie… et doit tout recommencer. « Manquer tous ces grands moments, comme le départ du camp de réfugiés vers le Canada, je sens que le cancer m’a dérobé un moment clé de ma vie. Recommencer ma vie à zéro au Québec signifiait plutôt de réapprendre à marcher, à bouger, à lire, à écrire. »
Réapprendre les petites choses du quotidien
« Mon cancer m’a rendue aveugle. Aux yeux des autres, j’étais peut-être la même personne, mais pour moi, mon monde s’était effondré. »
Anoushka quitte l’hôpital pour le centre de réadaptation pour tout réapprendre. À l’intérieur d’elle, tout se bouscule : « Ce qui me pesait le plus, ce n’était même plus le cancer, mais le sentiment d’être seule à tout reconstruire. Ce n’était pas moi. Je devais trouver une façon de me relever le plus vite possible. »
De retour à la maison après plusieurs mois, elle comprend que des obstacles continuent de se mettre sur son chemin. Chaque jour devient un défi : ergothérapie, physiothérapie, séances pour réapprendre les gestes simples. « Je crois que la vraie guérison commence dans la tête. Si on décide de guérir mentalement, le corps va suivre. »
Ce chemin vers la guérison, Anoushka l’a parcouru avec détermination et courage. Mais elle n’était pas seule. Votre générosité l’a accompagnée.
Parce qu’au-delà des traitements, il faut réapprendre à vivre. Et c’est précisément là que votre soutien change tout.
Votre générosité lui a permis de trouver sa voix
Guérir, ce n’est pas seulement quitter l’hôpital. C’est retrouver de la joie, une communauté, de la confiance en soi, une raison d’être.
Avant son cancer, Anoushka adorait danser. Puis tout s’est arrêté. « Quand j’ai perdu la vue et que mon corps était paralysé, j’ai eu peur de ne plus jamais pouvoir danser. C’est là que je suis tombée en amour avec la musique. »
À l’hôpital, la musique est devenue son échappatoire :
« La musique, c’était tout ce que j’avais pour ne pas sombrer dans la dépression. Chaque fois que je me sentais très triste, je chantais. Tout le monde a fini par m’appeler “la fille qui chante”. »
Plus que simplement de la musique, le chant a redonné confiance en soi à Anoushka et lui a permis de forger des amitiés. C’est maintenant sa boussole, son repère. « Mes cours de chant m’ont aidée à découvrir mon potentiel et ma voix. J’apporte ma guitare aux différents camps de Leucan et je chante pour tous. La musique est devenue une façon pour moi de rencontrer les autres et de créer des liens. J’envisage même un futur en musique au cégep. »
Votre soutien a changé une convalescence en transformation. Vous faites partie de l’histoire d’Anoushka à tout jamais.
« Je ne sais pas si les donateurs réalisent à quel point ils changent des vies. Ils ont changé ma vie. Grâce à eux, Leucan a payé mes cours privés de braille et mes cours de chant.
Savoir que des gens me soutiennent m’a donné la force de continuer. Si eux croient que je peux le faire, c’est que c’est possible. »
Pourquoi le mois de septembre est spécial pour Leucan?
Le mois de sensibilisation au cancer chez l’enfant rappelle une vérité simple : l’accès aux soins et à des services change tout. Votre générosité finance la recherche clinique, les thérapies, et l’accompagnement humain qui transforment des vies comme celle d’Anoushka.
Voici ce que vous avez rendu possible pour elle :
- l’accès aux traitements parmi les meilleurs au monde à l’hôpital
- l’accès à un accompagnement personnalisé et des massages qui aident autant physiquement que mentalement à soulager ses douleurs;
- des cours de braille et du soutien à domicile ainsi que des outils adaptés;
- des services qui brisent la solitude et redonnent confiance, comme des cours de chant et des activités sociorécréatives.
Aujourd’hui, vous pouvez offrir cette même chance à d’autres jeunes : les aider à se rebâtir après la maladie, leur permettre de retrouver une passion, de forger des amitiés, de croire à nouveau en leur avenir.
Pour que d’autres trouvent leur voix :