Le diagnostic

Elle était malade, elle avait de la fièvre. Elle ne marchait pas. Ses chevilles étaient enflées. Je l’ai amenée à l’hôpital, mais je ne m’attendais pas à une telle nouvelle. On a fait plein de tests. C’est plus tard dans la soirée qu’on m’a annoncé que c’était un cancer. Le pire, c’est qu’à ce moment, en 2012, on m’avait dit que c’était une bonne nouvelle dans la mauvaise nouvelle : on n’a pas besoin de greffe. Et que c’est le type de leucémie qu’on traite le plus facilement. Puis, en octobre 2016, elle eu une greffe finalement, car elle a rechuté deux fois pendant qu’elle était en traitement. Là, je commence donc à comprendre que ce n’est pas si facile que je ne le pensais.  Quand elle a rechuté… à chaque fois, t’en reviens pas. C’est toujours le moment où tu t’y attends le moins.

À propos des services

Accueil en centre hospitalier

C’est la même semaine [qu’on a rencontré Leucan]. Je ne savais même pas. C’est comme si pour le cancer, je ne savais vraiment rien. C’est Leucan qui est venue nous trouver. À l’hôpital. On m’a demandé de remplir un formulaire et depuis ce jour-là, Leucan est présente.

Appui financier aux familles

Au départ, on a reçu un bon de 250 $. Et puis tous les mois, on a 96 $. C’est bien. Des fois, je reçois des cartes d’épicerie, des cartes-cadeaux de Leucan.

Activités sociorécréatives

Souvent on nous invite à participer dans des activités de Leucan. Regarde Maritsa qui avait 4 ans, 5 ans, qui ne fréquentait pas l’école. Oui, il y a l’école à la maison. Mais c’est différent. À l’école il y a des sorties, il y a des activités. Mais Maritsa, elle ne fréquente pas l’école. C’est l’âge où l’enfant a tellement besoin d’avoir des amis, surtout comme fille unique. Bien souvent, elle fait ces sorties-là avec Leucan, qui nous offre des sorties.

On a participé deux fois à un week-end de répit à Bromont. C’était extraordinaire. On a aussi fait des marches avec les mères. J’y suis allée une fois et j’ai rencontré des personnes. On a parlé. C’est comme si ce sont des gens que tu connais depuis si longtemps parce qu’on partage tellement de choses, on a plein de mots à se dire. On est capable de faire une conversation avec une personne qu’on voit pour la première fois parce qu’on vit vraiment la même chose.

Massothérapie

On aime ça, moi et Maritsa. Quand on est à l’hôpital, ça arrive qu’on a des positions inconfortables. Quand je dis ça à la dame qui vient nous masser, elle va te poser des questions, savoir où tu te sens plus mal. J’aime ça! Même à la maison, c’est une sorte de relaxation. Tu arrives à dormir. Je ne sais pas comment l’expliquer.

Ce que représentent vos dons à Leucan et aux familles

Pour moi, la véritable générosité c’est quand tu donnes à des personnes que tu ne connais pas. Ce sont des personnes que je ne vais peut-être jamais rencontrer.

Mais ces personnes-là pensent à nous. Tu ne sais pas à qui. Tu penses à la personne.