Posté le

30 novembre 2020

Pour Mardi je donne, aidez directement les familles. Donnez-leur de l’espoir et du soutien durant les traitements.

Peuvent-elles compter sur vous?

Je donne l’espoir!

Près d’une famille par jour reçoit un diagnostic de cancer pédiatrique. L’annonce du diagnostic est une onde de choc sur toute la famille et la douleur et les épreuves continuent pendant plusieurs années.

Julie, mère d’Olivia-Rose, 8 ans, a gentiment accepté de vous raconter son histoire dans le cadre de Mardi je donne. Bonne lecture!

Notre Olivia-Rose, c’était une petite fille très anxieuse, très inquiète de nature. À la garderie, chaque année, ça lui prenait un bon mois pour s’adapter à la nouvelle éducatrice et aux nouveaux amis. À la maternelle, deux mois après la rentrée, je devais encore jeter un coup d’œil par la fenêtre après l’avoir déposée pour m’assurer qu’elle était correcte.

En première année aussi, l’automne a été long et difficile ; on a accueilli les vacances de Noël avec soulagement.

Après les fêtes, Olivia ne se sentait pas bien. On est allés passer des tests à notre clinique médicale et à la suite d’une prise de sang, notre médecin nous a demandé de se rendre d’urgence au CHU Sainte-Justine. À ce moment-là, on s’attendait à un diagnostic d’anémie, tout au plus.

Olivia-Rose, son père, la femme de son père et moi, on est dans une petite salle. Les spécialistes se relaient les uns après les autres, font plusieurs tests. Le tout s’est passé rapidement : leucémie.

Notre petite cocotte de six ans a la leucémie…

Je suis sur ma chaise, puis tout s’effondre en moi, tout se brise. Il n’y a plus rien, je ne sais même pas comment j’arrive à rester assise. C’est une douleur qui n’est jamais partie.

Puis, arrive un feu roulant d’informations, d’inquiétudes, de craintes. Ça n’arrête plus. Tu ne viens pas à bout de reprendre ton souffle.

Je revois ma fille dans le lit, toute petite, toute fragile, lors de sa première dose de chimio. Des piqures, des piqures, y’a tellement de piqures. Elle va devoir encaisser ça jour après jour, pendant plus de deux ans. Ce n’est pas ça, une enfance…

Deux jours après le diagnostic, Leucan est entrée dans nos vies. Quel soulagement. Les agentes de Leucan nous appellent régulièrement pour prendre de nos nouvelles et nous offrir de participer à des activités sécuritaires avec d’autres familles.

Il faut savoir que la chimio supprime le système immunitaire des enfants atteints de cancer, donc chaque sortie et rencontre deviennent risquées. Notre vie sociale en a pris un coup. Leucan nous a permis de briser cet isolement. Nous sommes allés à un camp de vacances l’été, nous avons assisté à un match des Canadiens dans une loge, nous avons passé une nuit au musée McCord dans le temps des fêtes… J’ai fait de l’art-thérapie et participé à des cafés-rencontres avec des mamans qui traversent la même épreuve. Leucan nous a offert un soutien moral, financier, des références…

Puis, est arrivé le moment où Olivia-Rose a dû retourner à l’école après 9 mois sans avoir vu ses amis. Elle n’avait plus de cheveux, plus de sourcils, plus de cils et des bobos sur la tête à cause de médicaments qui faisaient qu’elle se grattait. Je me disais mon Dieu, comment ça va se passer… Nous étions très inquiets. La différence, c’est difficile à vivre. Les enfants n’ont pas la maturité ni l’intelligence émotionnelle pour comprendre la différence. En voyant notre inquiétude face au retour en classe d’Olivia-Rose, Marie-Josée de Leucan nous a proposé de venir à l’école pour sensibiliser sa classe au cancer et à sa nouvelle réalité.

Olivia-Rose, qui avant son diagnostic était si anxieuse et timide, a même fait la présentation avec Marie-Josée pour répondre aux questions des amis, qui voulaient comprendre et s’informer. L’accueil a été super positif. C’est extraordinaire pour une mère de voir que son enfant est accepté.

Aujourd’hui, Olivia-Rose a 8 ans et elle va très bien. Elle terminera ses traitements dans quelques mois et elle a pu faire sa rentrée en troisième année cet automne. Même si dans le passé, j’étais sensibilisée aux maladies infantiles, je n’imaginais pas autant d’épreuves. On a bénéficié de l’aide de Leucan plus que je ne l’aurais cru.

D’être soutenus par Leucan nous permet de bien soutenir notre fille en retour, alors merci un million de fois aux donateurs.

La générosité des Québécois, des gens, du cœur, c’est ce qui va nous avoir permis de passer au travers.

Grâce à vous, les familles de Leucan peuvent reprendre leur souffle. Grâce à vous, elles ont espoir. Merci de faire un don pour Mardi je donne!

Leucan Faire un don