Lueur d’espoir pour Maëva

À l’âge de 7 mois, Maëva Asselin a reçu un diagnostic de leucémie myéloïde aiguë, une forme de leucémie rare chez les enfants et a été hospitalisée pendant sept mois pour ses traitements. Enceinte de son deuxième enfant, Noémie Lévesque Faquette est reconnaissante d’avoir reçu le support de Leucan à travers cette dure épreuve.

Les médecins ont d’abord cru à une infection virale, mais une ponction de la moelle osseuse de la petite Maëva a confirmé le diagnostic. La petite voix intérieure de Noémie Lévesque Faquette lui disait déjà que quelque chose n’allait pas. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que Maëva était aussi porteuse du DDX41, le gène du cancer.

L’importance de la recherche clinique

Cette découverte importante a pu se faire grâce aux parents de Maëva qui ont accepté d’envoyer des bouts de sa moelle pour analyse par des équipes de recherche. « Ils ont fait des recherches plus poussées et ils ont découvert que ma fille était atteinte d’une maladie très rare. […] Au moins, ils ont pu examiner et consulter des experts d’autres pays pour essayer de trouver des solutions, adapter ses traitements de chimiothérapie et faire des vérifications pour tenter que ça ne revienne pas. »

Même si Noémie se dit soulagée de le savoir, la nouvelle a quand même provoqué une onde de choc. « Un enfant ne devrait pas vivre cette situation-là, encore moins avoir de fortes chances de le ravoir », affirme-t-elle. « C’est sûr qu’on souhaite que le cas de Maëva soit unique, mais si cela arrive de nouveau, ils pourront au moins avoir les bonnes ressources pour en découvrir plus et que ce soit plus facile pour les prochains. » Des tests sont en cours pour voir si Noémie et le père de Maëva sont porteurs du gène, ce qui apporte un stress supplémentaire à la nouvelle maman d’un jeune garçon.

Des traitements à fort impact

Maëva a des retards de développement physiques et moteurs reliés à son hospitalisation. Toutefois, elle semble aussi avoir retrouvé beaucoup d’énergie depuis le début des traitements. « Avant la première chimiothérapie, Maëva était un enfant qui pleurait beaucoup et qui ne se sentait pas bien. Après le traitement, on a vu une grosse différence et depuis, elle pète le feu en tout temps! », confie Noémie, en riant.

Leucan, une seconde famille

La jeune mère est très reconnaissante de tout le soutien offert par Leucan, incluant les petites attentions comme les chandails adaptés aux traitements ou les massages, prodigués par des massothérapeutes spécialisés pour soulager les douleurs liées aux traitements oncologiques. « Ce n’était pas prévu, l’hospitalisation, donc Leucan nous a aussi beaucoup aidé financièrement parce qu’on devait payer quand même plusieurs choses. Je venais d’apprendre que j’étais enceinte donc j’ai vécu toute la grossesse de mon deuxième bébé à l’hôpital avec ma fille », confie Noémie. « Ce n’est pas facile de vivre à l’hôpital en continu pendant sept mois. » Elle se considère toutefois chanceuse d’avoir eu Leucan et d’avoir pu passer des journées teintées de sourires et de plaisir. « Ça faisait tellement de bien aux enfants! Ma fille, chaque fois qu’elle les voyait, même si elle était en chimio et qu’elle n’allait pas bien, elle souriait! »

« Ce n’est pas facile pour les enfants la chimiothérapie, mais ils sont forts! Les enfants sur l’étage sont toujours de bonne humeur. Je trouve ça incroyable. Malgré toute la difficulté qu’ils vivent, ils sont toujours résilients et heureux quand même », ajoute-t-elle.

Noémie porte Leucan dans son cœur et souhaite participer aux événements et activités de l’organisme lorsque sa petite ira mieux. « Chaque fois qu’on va faire les ponctions, on est tellement heureux de les voir. C’est toujours un beau moment. Ils ont passé du temps avec nous et avec nos enfants, et on ne les remerciera jamais assez. […] Au bout du malheur, il y a quand même un beau soleil qui nous attend. Les gens sont tellement parfaits ici, ils nous mettent tellement de bonne humeur qu’on passe au travers! »

Vivre sa vie d’enfant

Maëva était considérée comme le « bébé sourire » à l’hôpital puisqu’elle attirait l’attention avec sa bonne humeur contagieuse. Après sept mois de chimiothérapie, elle vient tout juste de terminer ses traitements. Au moment d’écrire ces lignes, sa mère Noémie était en attente d’une nouvelle ponction de moelle pour savoir si les traitements ont fonctionné. Au bout du fil, on pouvait entendre la petite âgée de 14 mois, exprimer sa joie même si elle était à l’hôpital. Grâce à vos dons, ses traitements ont été adaptés, et elle peut continuer de sourire à la vie.

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